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History Post-confederation (1867-)

Le Moulin-à-Fleur de Sudbury

Quartier ouvrier, territoire canadien-français

series edited by Michel Bock

by (author) Serge Dupuis & Normand Carrey

Publisher
Les Presses de l'Université d'Ottawa/University of Ottawa Press
Initial publish date
Apr 2025
Category
Post-Confederation (1867-), General, Social History
  • eBook

    ISBN
    9782760342705
    Publish Date
    Apr 2025
    List Price
    $31.99

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Description

À son apogée entre 1945 et 1975, le Moulin-à-Fleur ou la paroisse St-Jean de Brébeuf se vantait d’être le quartier uniquement francophone de Sudbury et de l’Ontario. Ses citadins s’appelaient des Moulin-à-Fleurois et habitaient « la plaine des Jésuites ». En effet, le Moulin-à-Fleur était le point de pivot, l’engin de développement pour les autres quartiers et communautés francophones ainsi que le fondement de la vie culturelle, économique et politique des Franco-Ontariens. Mais l’histoire n’a jamais été racontée de façon compréhensive. Avec cet ouvrage nous avons utilisé les meilleures méthodes de recherche et de sondage disponibles.
Ce récit consiste donc de deux volets qui s’intersectent et se complètent. Il y a l’histoire de nos parents et grands-parents qui se sont battus corps et âme pour nous donner une meilleure vie quotidienne et ensuite les pionniers, Omer Thériault, Gaétan Gervais, Helene Gravelle, pour en nommer quelques-uns, qui ont mené une lutte féroce pour notre culture.
Mais tous ces souvenirs dorment dans les rues de l’ancien quartier ou comme Mme Tregonning-Whissell le disait, « à l’ombre des silos». Le Moulin-à-Fleur célèbre au-delà de 120 ans de vie communautaire et culturelle. Comme auteurs nous avons voulu témoigner du commencement où nos aïeuls se noircissaient les mains en travaillant dans les mines du International Nickel tandis que nos professeurs à l’école nous éveillaient à un monde plein de possibilités. Nos parents nous montraient, par leur exemple, les valeurs de charité et d’entre-aide. Le Moulin-à-Fleur c’était tout ça et plus.
Alors,…on se donne rendez-vous au café du coin “

About the authors

Michel Bock is Associate Professor of History at the University of Ottawa and holds a Research Chair in Canadian Francophonie. His research focuses on the intellectual and political history of French Canada. He is the recipient of numerous awards, including the Prix Michel-Brunet, the Prix Champlain, and the Governor General's Literary Award.

Michel Bock's profile page

Serge Dupuis' profile page

Normand Carrey is an infant, child, and adolescent psychiatrist. He has longstanding clinical and research interests in ADHD and conduct disorder. Recently, he has become more interested in early intervention of psychiatric and behavioural problems in preschoolers. He holds double appointments as associate professor at the IWK Hospital, Department of Psychiatry, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, and at the Douglas Research Institute, Department of Psychiatry, McGill University, Montreal, Quebec. He has been the editor-in-chief of the Journal of the Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry since 2008. He is also co-leader of the Family Therapy Centre, IWK Hospital, where he practices developmental psychiatry.

 

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Excerpt: Le Moulin-à-Fleur de Sudbury: Quartier ouvrier, territoire canadien-français (series edited by Michel Bock; by (author) Serge Dupuis & Normand Carrey)

L’émergence du Moulin-à-Fleur n’est pas le fruit du hasard. La plaine appartenant aux jésuites depuis les années 1880, c’est cette congrégation qui met à vendre des terrains au nord de la ville à des familles canadiennes-françaises à compter de 1902.
Who is the Flour Mill’s first resident? Ça ne s’invente pas : ce serait Benjamin Lagacé, le grand-père maternel d’Alex Trebek, animateur de l’émission Jeopardy!
Les enfants se ramassaient, puis la règle était « tu joues dehors jusqu’à ce qu’il fasse noir, puis après tu rentres ». On n’avait pas de véhicule, donc ça limitait beaucoup ce qu’on pouvait faire, mais on ne se sentait jamais pauvres. On n’était pas malheureux. On n’enviait pas les autres. Peut-être qu’on ne savait pas mieux! On avait des magasins et des boutiques drette-là. Au restaurant, on pouvait prendre un pop et rencontrer des amis. […] Les gens s’amusaient entre eux autres. Tu sortais dehors puis les jeunes commençaient des jeux. […] Tout le monde se connaissait, il y avait toujours ben des enfants, un groupe pour faire quelque chose ensemble. […] On ne s’ennuyait pas. On était souvent entre amis, pour danser, pour jaser. Ç’a été une belle enfance!